Ticker

6/recent/ticker-posts

Comment Triompher la Volupté

INTRODUCTION

L’homme est créé naturellement sensible. Grâce à ses sens, il est exposé devant toute tentation vers la recherche du plaisir sensuel. Cette tendance de la recherche du plaisir est sollicitée à tout le monde ; cela est justifiable parce que l’homme préfère  toujours à vivre aisément et être toujours éloigné du malheur. Dans sa vie, il se donne corps et âme pour la recherche de toutes choses qui lui permettent d’affronter à ses besoins nécessaires en vue de vivre confortablement et convenablement. Dans ses plaisirs sensuels, l’homme veut vivre dans le bonheur, sans être soumis à n’importe qui, mais vivre en abondance de richesse, de sécurité, de connaissance, de bonheur et bonne santé. Dans notre thème : « Triomphe de la volupté », nous allons  essayer  d’analyser tout ce qui peut exposer l’être humain à ce comportement inadéquat  et les voix de sortir de cet esclavage.


LES PLAISIRS DE L’HOMME

Dans la vie, l’homme  cherche toujours son bonheur dans les créatures de Dieu au lieu de le chercher en Dieu. Les désirs intenses lui rendent esclaves de ces créatures et l’éloignent de son créateur.


La volupté de l’homme face à la richesse

L’homme dans ses plaisirs, la richesse occupe une place prépondérante parce qu’on attribue une grande importance à la richesse. Elle facilite la vie, c’est la source du bonheur, elle permet à l’homme toutes capacités d’orienter sa vie. Mais pouvons-nous affirmer que la richesse fait le bonheur? De cette problématique, nous affirmons que la richesse est dans nos avoirs et par eux que notre être se développe on s’antrophie, selon l’évangile de saint Luc (Lc 8 ,14) dans la parabole d’un cultivateur qui été entrait de semer, Jésus en expliquant à ses disciples nous dit : «ce qui est tombé dans les  épines ce sont ceux qui ont entendu, mais en cours de route les soucis des richesses et les plaisirs de la vie les étouffent ,et ils n’arrivent pas à maturité ».Le problème est de savoir comment se comporter au milieu des avoirs pour qu’ils nous valorisent sans nous étouffer.

On ne peut guère  compter sur des investigations de genre « de quoi dois-je me dépouiller pour être vraiment pauvre ?  Quel est mon  superflu devons-nous contenter de nos biens ?» On esquive la vraie question : « qu’est ce qui peut me faire vivre ?» Ne pensons que nous allons à Dieu en vivant pauvrement si cela veut dire dans une mesquinerie peureuse triste et vite hypocrite. Comme tous les pères qui font un merveilleux cadeau, notre père des cieux attend nos réactions devant le sien « te voilà riche de la vie que vas-tu en faire ? » Avoir, faire est donc être sans nos richesses. Lorsqu’un chrétien n’a pas le goût de bien vivre c’est affront ou pour le créateur de la vie et le sauveur de notre vie. « (…) je suis venu pour qu’il vive en abondance » (Jn10 ,10). C’est dans cette lumière, vivre grandement le cadeau de Dieu, qu’on peut aborder comme il faut le difficile « bienheureux pauvres » (Mt5, 3).

Ne donnons pas l’idée fausse et odieuse que  Dieu veut gâcher notre vie .Vivons au contraire de sorte qu’autour de nous les non-croyants et mal-croyants s’étonnent de notre vitalité heureuse. Qui sont ces magnifiques et leur Dieu? Cela voudra dire que nous avons opté pour la vie la plus riche mais riche en valeur. C’est là que surgit la pauvreté  évangélique ! Trieuse de nos richesses, soupçonneuse, exigeante, mais de grands éclats de rire.  Elle veut servir la vie, mais pas l’a tué. Qui a vécu plus triomphalement que François d’Assis? Dans la pauvreté, on le sait bien, mais la pauvreté qu’il lui fallait, à lui, pour vivre au maximum. Tout le problème est de découvrir non la pauvreté mais notre pauvreté, celle qui nous ouvrit les portes de la vie et nous faire en effet comprendre, dans nos expériences, ce que cela veut dire « bienheureux les pauvres».

Pour nous les fils de Dieu, nous savons que notre  sauveur Jésus christ n’aimait pas la richesse mais sa vie a changé aussi le sens de l’argent. C’est à nous d’évangéliser ce nouveau sens. Dans notre monde moderne, l’argent permet  tout bonnement de vivre et simplifie la vie sans que cela mettre en question la personne même de celui qui vend et celui qui achète, c’est l’intermédiaire rêvé .Ce premier regard sympathique nous débarrasse d’une hypocrisie  courante ; on parle du « fric » et du  « sale argent », mais on est à genoux devant lui. Il vaut  mieux sourire à cet excellent serviteur, en surveillant sa propension à devenir maître. Là, les avertissements de Jésus gardent toute force : « tu ne peux pas servir Dieu et l’argent » (Mt6 ,24). 

La richesse moderne, le souple compte en banque devient notre maître par deux esclavages différant mais, hélas  très complémentaires : la peur de manque parce qu’acheter est devenu la grande  griserie. La peur d’en manque donne à l’argent une place monstrueuse dans notre tête ou dans les discutions en famille ou au travail. Et si on se demande si la richesse peut nous sécuriser, et quelle notre sécurité entre Dieu et la richesse? Qu’est-ce qui domine en nous quand les soucis de la richesse se font menaçants l’inquiétude ou la confiance en Dieu ? 

Dans l’évangile de Saint Mathieu, c’est après avoir enseigné le notre père, prière de la sécurité évangélique « Donne-nous aujourd’hui  notre pain de ce jour.» Ainsi  Jésus dit « Ne vous inquiète pas le lendemain s’inquiéter de lui-même .Si vous faites ce genre de soucis, vous ne connaissez pas votre père des cieux, vous êtes des païens  » (Mt 6 ,25et 34).En fait on ne peut  pas faire théoriquement confiance à Dieu et vivre pratiquement dans le souci . C’est cela vouloir servir deux maîtres, Dieu et la richesse (argent) en juxtaposant tant bien que mal pratique (se soucier excessivement de la richesse) et la théorie (dire pieusement le notre père). L’évangile est une pratique, pas seulement un « esprit ». La pratique évangélique de la richesse est aussi simple que difficile : ne pas faire de l’argent Dieu dans notre confiance parce que la richesse est un moyen, elle n’a pas de valeur morale en soi .

Nous pouvons affirmer que dans notre vie, la richesse n’est pas autre chose qu’un moyen : sa rigueur même à laquelle elle invite devrait aider sur le plan moral à se garder. Des excès jalonnent pourtant l’histoire humaine .L’image de richesse à nous les croyants est la force dressée contre l’individu car, pris pour fin, elle s’érige contre toutes les qualités humaines et morales. Elle substitue la justice à la charité, créant un monde à part inaccessible. «L’argent n’est-il pas un moyen de traiter les relations humaines aussi sûr que la violence, et ne nous permet-il pas de renoncer au trop naïf usage de celle-ci ? Il est de la violence spiritualisée, une forme particulière, souple, raffinée, créatrice de la violence». [1]

A nous les fils de Dieu, nous n’avons qu’une sécurité : notre Père. Les bons discours se brisent sur cette simplicité. Un chrétien qui se laisse dominer par le souci de la  richesse prend un cœur de païens : « Les païens ont plein la tête de ce souci, mais vous ? Votre Père céleste sait bien que vous avez besoin de toutes ces choses. Cherchez d’abord  le royaume de Dieu et tout vous sera donné par surcroit » (Mt 6,25-34).


Le plaisir sexuel

La luxure qui consiste à l’usage de la faculté sexuelle est une maladie de l’âme, bien qu’il s’inscrive principalement dans la recherche des plaisirs corporels parce que le désir de ces plaisirs s’enracine dans l’âme. La luxure s’oppose à la vertu de chaste qui règle l’usage de la fonction sexuelle selon la raison, conformément au plan du créateur concernant la sexualité humaine. La luxure qui est une des principales maladies de l’âme humaine qui lui expose la nature, les espèces la gravité, les causes et les conséquences pour lui indiquer les principaux remèdes. La dépendance sexuelle, car elle joue tout plan du corps et ne satisfait pas les désirs du cœur, qui reste toujours vide d’affection. Ce vide d’affection réclame sans cesse, pour être comblé de nouvelles expériences sexuelles qui ne font que l’augmentation.

Il en résulte dans l’âme une inquiétude continuelle, une agitation qui ne lui  laisse pas de repos, de l’angoisse venant d’un désir lancinant inassouvi. Le cœur s’enfonce dans une amère déception qui entraine avec elle des sentiments de tristesse d’impatience, de colère de révolte, avec  une douloureuse perte de la juste estime de soi. Le plaisir sexuelle surtout quand il présente les caractères précédents. La volupté n’éveille pas toutes les passions, elle doit même à la longue en éteindre  quelques-unes. Au nombre de choses indifférentes, il faut ranger la volupté et la douleur, qui ayant pris place en nous les premiers ont conservé sur notre âme une grande influence. 

La sexualité peut devenir redoutable et laide mais rien n’efface sa naissance éblouie. C’est bien que normal qu’un homme soit séduit de la beauté de la  femme, et qu’une femme émue par un homme cela  peut aller de la joie très simple sexuelle, pourquoi en avoir peur, même jusqu’au trouble ? Le simple problème : c’est de freiner à temps, et nous avons des freins. Stopper avant la convoitise. Il y a là un réflexe à développer qui permet d’être heureux, amical attentif, et même charmé, sans vouloir plus. Pour ce « plus », Jésus n’est pas tendre : « si ton œil entraine ta chute, arrache-le! Si ta main entraine ta chute, arrache-la »! (Mt9, 43-48). Il faut savoir ce que l’on veut accueillir le regard de Jésus ou s’enfoncer dans les fautes, les scrupules et les hypocrisies qui transforment l’émerveillement en enfer. 

L’apprentissage de la sexualité est d’abord l’apprentissage du regardons peut le détourner, et parfois il le faut, mais on perd la richesse de l’attrait sexuel, premier appel à aimer. «Il les fit homme et femme » (Gn1 ,27) deux mots qui disent tout sur la sexualité. Cette attirance-là, « joie des yeux » comme le dit (Ezéchiel24 ,16), nous sort du narcissisme et de sécheresse du cœur : « il ya autre chose que toi ».o n peut gâcher cet appel, si pur quand il naît et commettre déjà l’adultère dans notre cœur selon un autre mot sévère  de Jésus. Mais on peut aussi savourer  ce bonheur : d’autres existent, ils sont beaux, ils sont joyeux pour les yeux, je suis heureux, je les voudrais heureux pas pour moi, pour eux ! « L’œuvre de chair» selon le vieux langage, la plaine rencontre sexuelle, est effet liée au mariage.        

On peut sourire, on peut contester ce sacrement sera toujours le seul lieu ou la sexualité à toutes ses chances, si on admet qu’elle a besoin de sécurité, de vérité et de durée. La volupté de la sexualité de l’homme pousse beaucoup d’individus aux pratiques diverses de la prostitution, Ces comportements de l’homme volupté lui amènent dans la contraception, divorce, homosexualité, et toutes les relations sexuelles hors du mariage ceux qui lui provoqueront d’être éloigné de la vie éternelle, du vrai bonheur qu’il faut à l’homme.

Ce désir du plaisir profond de la sexualité conduit à l’homme vers la pratique de la polygamie et à la femme vers la pratique de la polyandrie d’où la naissance de la divorce dans les familles, alors que note seigneur Jésus nous enseigne dans l’évangile de saint Mathieu (Mt19 ,4-6) « au commencement, le créateur les faits hommes et femmes; c ‘est pourquoi s’attachera à sa femme et les deux ne feront qu’une seule chair ; que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni ». De toutes ces remarques pouvons-nous affirmer que l’homme trouvera son bonheur, sa vie ,sa sécurité et sa joie dans les pratiques du plaisir sexuel ? 

De toute façon l’être humais n’est pas créé pour être guidé par les plaisirs intenses qui lui soumettent complètement dans l’esclave du péché donc à la perte totale de la joie et de la vie éternelle. Il est prédisposé d’une façon spéciale pour combattre toutes les tentations grâce de son libre choix et de son intelligence que Dieu lui a offerte, il est capable de vivre dans le bon chemin étant à la conduite de Dieu. Pour vaincre ces plaisirs, l’homme n’a qu’un autre guide que la parole du seigneur. L’homme devra respecter son corps et de l’autre et les commandements de Dieu, il doit imiter Jésus qui est un exemplaire par excellence. « Je mets aujourd’hui devant toi la vie et le bonheur, la mort et le malheur. Je mets devant toi la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis la vie». (Deutéronome30 ,15 et 19).


La gourmandise comme plaisir chez l’homme

« L’organisme humain a besoin d’être nourrit pour que son fonctionnement soit favorable. Mais la volupté humaine de manger, lui conduit dans la gourmandise d’où l’égoïsme. Sans doute, l’égoïsme ne donne pas le bonheur dans la communauté parce que l’égoïste en soie ne pense jamais aux autres, mais plutôt son propre intérêt »[2]. Il faut que tous les membres de la communauté partagent la joie en appliquant la justice qui est la volonté constante et perpétuelle d’attribuer à chacun son dû, chacun doit recevoir sa part et respecter la part d’autrui. L’homme doit être conscient et c’est à lui de limiter ses appétits devant la nourriture ou les boissons. « La gourmandise ne qualifie pas n’importe quel désir de manger et de boire, mais le désir désordonné, or on dit qu’un désir est désordonné lorsqu’il s’écarte de l’ordre de la raison, en quoi réside le bien de la vertu morale. Et l’on appelle péché ce qui s'oppose à la vertu. Il est donc claire que la gourmandise est un péché»[3]. Le péché ne peut pas nous donner du bonheur pour que nous puissions y mettre notre espoir ; or pour triompher la volupté de manger, l’homme doit s’abstenir en portant son âme vers la sagesse


CONCLUSION

En conclusion, nous venons de constater que quelquefois l’homme cherche son bonheur dans ses plaisirs sensoriels  mais nous avons vu aussi que le vrai bonheur  ne se trouve qu’à vivre en Dieu en respectant ses commandements. Vivre en Dieu nous donne plus de bonheur que de vivre en  idolâtrie. Pour  vaincre la volupté de ces choses qui emblasse notre monde, l’homme doit accepter d’être guidé par  la volonté divine parce que   c’est la seule source de vie et de bonheur éternel ; selon sa propre volonté, il se sacrifie pour lutter contre toutes tentations qui veulent lui détourner à l’amour de Dieu.



[1] XXX, Dictionnaire des philosophes, PUF, Paris 1984, p.184

[2] Cf.A.SEVE, Le goût de la vie, Éd. Centurion, Paris 1982, P.129

[3] SAINT THOMAS D’AQUIN, Somme Théologique, IIa , Ed. DUCERF, 29, Bol, Latour-Maubourg, Paris 1985, Q148,A1

Publicar un comentario

0 Comentarios